Cancer du sein, cancer colorectal, cancer de la peau… l’Institut national du cancer relance les campagnes de dépistage. Objectif : renforcer l’information et la prévention auprès des populations à risque.
Ces derniers mois, la communication relative à la pandémie de coronavirus a permis une importante prise de conscience : 76 % des Français déclarent qu’ils feront désormais plus attention à leur santé. Toutefois, selon un sondage* commandé par l’Institut national du cancer, 54 % déclarent “manquer d’information sur la prévention de maladies autres que la Covid-19”.
Lundi 22 juin, l’Institut a donc annoncé qu’il relançait les campagnes de dépistage et de prévention à destination du grand public. Il rappelle que “la crise sans précédent” que nous avons dû affronter “a laissé peu de place à une communication autre que celle liée au Covid-19”. Hors pour 95% des Français interrogés, « la prévention est un moyen très efficace pour limiter les risques de maladie« .
Cancer du sein et cancer colorectal : dépistage indispensable
Une nouvelle campagne d’information sur la prévention et le dépistage du cancer du sein et du cancer colorectal a débuté lundi 22 juin. Elle s’adresse particulièrement aux populations à risque (les 50 – 74 ans) qui doivent se faire dépister tous les deux ans. Objectif : détecter les maladies à un stade précoce pour envisager des traitements moins lourds et optimiser les chances de guérison.
Dès à présent, il est donc possible de se rendre chez son médecin traitant pour se procurer le test de dépistage du cancer colorectal, ou de consulter un radiologue pour convenir d’une mammographie qui pourra être suivie d’un examen clinique des seins (palpation). Sur la période 2018-2019, selon Santé Publique France, 5,2 millions de femmes ont ainsi réalisé une mammographie et 5 millions d’hommes et de femmes ont réalisé un test à domicile relatif au cancer colorectal.
Exposition au soleil : prévenir les risques de cancer de la peau
L’Institut tient aussi à sensibiliser petits et grands aux dangers des rayonnements UV (solaires ou artificiels). Pour cause, les cancers de la peau sont les plus souvent liés à une exposition prolongée, excessive et chronique au soleil. Les plus fréquents (les carcinomes) surviennent généralement après l’âge de 50 ans, au niveau des zones découvertes du corps (visage, cou, épaules, avant-bras, jambes…). En 2017, ce cancer a touché 15 404 personnes et causé 1 783 décès, rappelle l’Institut.
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