Si une exposition prolongée aux rayons ultraviolets B (UVB) du soleil accroît le risque de développer un cancer de la peau, une trop faible pourrait augmenter le risque de cancer colorectal. En cause, une carence en vitamine D.
On savait déjà qu’une exposition inadéquate (en l’occurrence prolongée) aux UV augmente le risque de développer un cancer de la peau. Mais à l’inverse, si elle n’est pas suffisante, elle pourrait jouer un rôle dans la survenue de cancers colorectaux.
Dans la revue BMC Public Health, des chercheurs de l’Université de Californie à San Diego ont étudié ce potentiel lien entre une exposition aux UVB et le taux de cancer colorectal dans plusieurs groupes d’âge de 186 pays.
Les pays à faible rayonnement UVB comprenaient la Norvège, le Danemark et le Canada. Les nations avec les niveaux de rayonnements les plus élevés étant les Émirats Arabes Unis, le Soudan, le Nigéria et l’Inde.
Des travaux préliminaires
Résultat, une exposition faible à ces ultraviolets était significativement corrélée à des taux plus élevés de cancer colorectal dans tous les groupes d’âge, et particulièrement après 45 ans.
Selon les auteurs, « une exposition trop faible aux UVB peut réduire les niveaux de vitamine D. Or une carence a déjà été associée à un risque accru de cancer colorectal. »
Bien qu’il s’agisse encore de travaux préliminaires, ils expliquent, « qu’il serait possible – en particulier pour les personnes plus âgées – de réduire le risque de cancer colorectal en corrigeant ce manque de vitamine D », par le biais d’une supplémentation.
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