Après 50 ans, près d’un homme sur deux souffre d’une hypertrophie bénigne de la prostate (dans le jargon médical, on appelle ça « l’adénome de la prostate »).
Chez les jeunes hommes, cette glande a la taille d’une noix et pèse entre 15 et 20g.
La prostate compresse alors la vessie et finit par pincer le canal d’évacuation de l’urine (l’urètre).
Résultat : une partie de l’urine ne peut pas être évacuée et reste en permanence stockée dans la vessie.
Ce milieu chaud et humide devient le terrain de jeu idéal pour les bactéries qui se mettent à proliférer. La situation peut alors vite dégénérer :
- Les infections urinaires se multiplient et nécessitent des traitements de choc aux antibiotiques ;
- Vous risquez une infection de la prostate ou prostatite qui se traduit par de la fièvre, des douleurs dans le bas ventre et des brûlures en urinant ;
- Des calculs peuvent se développer dans la vessie : ces dépôts de minéraux peuvent générer des infections, irriter la paroi de la vessie et empêcher l’évacuation de l’urine ;
- Dans certains cas, on peut voir apparaître une insuffisance rénale.
Mais pire encore :
Si l’hypertrophie est trop importante, l’urine ne peut plus du tout sortir de la vessie – on parle de rétention aigüe. C’est un cas d’urgence extrême.
Il faut alors vous précipiter à l’hôpital le plus proche pour faire vider votre vessie : à l’aide d’une sonde urinaire insérée dans l’urètre, on procédera à une « vidange » mécanique.
C’est alors que beaucoup de patients se voient proposer la chirurgie.
Mais il existe une autre alternative, totalement naturelle, sans effets secondaires, et qui permet d’attaquer le mal à la racine.
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