Par le biais d’une nouvelle étude, des chercheurs ont réussi à identifier neuf types de douleur chronique différents.
De nombreuses personnes dans le monde sont sujettes à des douleurs chroniques, soit des douleurs persistantes (au-delà de 3 mois) répondant mal à un traitement et induisant une détérioration des capacités fonctionnelles. A travers une nouvelle étude publiée dans la revue PLOS ONE, des chercheurs ont mis au point une échelle d’évaluation basée sur des cartes de douleur corporelle. Grâce à ce système, ils ont identifié neuf types distincts de douleur chronique ayant chacun une localisation, une intensité et une rémission trois mois plus tard différents.
Mieux identifier les différents types de douleur chronique
Pour arriver à cette classification des différents types de douleur chronique, les chercheurs ont analysé les données de 21 658 patients vus dans des cliniques de gestion de la douleur de l’Université de Pittsburgh entre 2016 et 2019. Ces derniers étaient invités à remplir une carte corporelle de la douleur. Dessus, ils pouvaient renseigner les zones de douleurs par le biais de dessins de l’avant et de l’arrière de corps avec 74 régions corporelles possibles proposées. Des informations sur la douleur, la santé et les résultats disponibles dans le dossier médical des patients ont aussi été utilisés.
Après avoir collecté l’ensemble de ces données, les chercheurs ont réussi à établir neuf groupes de douleurs chroniques différents. Des sous-groupes ont aussi été établis en fonction des caractéristiques démographiques et médicales, l’intensité, l’impact et la qualité de la douleur. Ils ont ainsi pu souligner que le groupe « cou et épaule » avait une intensité de douleur inférieure au groupe « douleur au bas du dos irradiant sous le genou » ou encore au groupe « douleur au cou, à l’épaule et au bas du dos ». Le groupe ayant l’intensité de la douleur la plus élevée comportait des patients ayant une douleur intense associée à une fonction physique faible, une dépression sévère et des troubles du sommeil élevés.
Des différences ont aussi été constatées au niveau de l’amélioration de la douleur et de la fonction physique. Les chercheurs ont ainsi souligné que les personnes souffrant de douleurs abdominales faisaient le plus de progrès (environ 50 % des patients). Du côté des personnes souffrant de douleurs au cou, aux épaules et au bas du dos, ils avaient les moins bons résultats avec 37 % d’améliorations.
Source: www.actusante.net
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